La chirurgie esthétique se démocratise et touche un public toujours plus large
Il est loin le temps où seules quelques actrices ou quelques femmes riches pouvaient réapparaître avec un visage relissé ou des seins somptueux. À chaque printemps, les médias nous rappellent que nous pouvons être plus beaux, voire même que nous devons être plus beaux. Quel est le juste milieu dans cette course frénétique ?
Depuis toujours, l’être humain cherche à s’embellir pour plaire et pour se plaire. Mais quelle est la limite ? Comment la définir ? A-t-on le droit de tout faire ? De tout promettre ? Savoir que l’on va apporter un bien-être, visible tous les jours, le matin quand on se regarde dans la glace, le soir quand on se déshabille : c’est la vraie richesse de cette chirurgie.
Nous nous adressons à celles et ceux qui n’osent pas, qui croient que leur demande est exagérée, injustifiée ; à celles et ceux qui croient qu’il est honteux de penser à des choses si futiles alors que la vie et le monde sont si difficiles.
Bien loin des émissions de télévision où le voyeurisme fait l’audimat, où les horreurs succèdent aux catastrophes, tout simplement leur dire qu’il peut être simple d’avoir un corps plus beau, que l’on peut vivre plus heureux, que c’est bon pour le moral de se sentir bien dans sa peau. Simplement leur expliquer que lorsque l’on est en harmonie avec son corps et son visage, on vit toujours mieux avec soi et avec les autres.
Aujourd’hui, cette chirurgie séduit les patients autant qu’elle leur fait peur, mais elle suscite aussi les convoitises.